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Mieux comprendre la dépression




LES ETONNANTS POUVOIRS DE TRANSFORMATION DE NOTRE CERVEAU


Nous savons aujourd’hui que notre cerveau est « plastique » c'est-à-dire qu’il évolue continuellement en fonction de nos expériences. Il peut être profondément modifié à la suite d’un entraînement spécifique, l’apprentissage d’un instrument de musique ou d’un sport, par exemple.

En effet, les premières connections effectuées dans un circuit neural se renforcent chaque fois que la même fréquence se répète et ses voies finissent par être si solides qu’elles deviennent l’itinéraire automatique et qu’un nouveau circuit est mis en place.

Le cerveau et la moelle épinière contiennent des cellules souches qui se transforment en neurones. Une fois formé, un nouveau neurone migre jusqu’à sa position dans le cerveau et en un mois se développe jusqu’à former 1000 connexions avec d’autres neurones.

Pendant les 4 mois suivants, il affine ses connexions. Une fois le chemin tracé, il se fixe et dès que le courant passe entre les neurones, le câblage est établi.

Au cours de ces 4 à 5 mois on comprend donc que l’expérience personnelle dicte au neurone avec quels autres neurones il va se connecter. Et plus l’expérience se répète, plus l’habitude s’installe et plus la connectivité qui en résulte est grande.

Le cerveau humain contient une telle quantité de circuits dans un espace tellement restreint qu’il s’exerce une pression continuelle pour ELIMINER les connexions devenues inutiles et laisser place à d’autres plus nécessaires.

USE IT OR LOSE IT !

On peut donc apprendre à être résilient en étant exposé à une menace, à un stress compatible avec notre aptitude à le gérer.

Que se passe-t-il en cas de stimulus sensoriel ?
L'information arrive au




L’amygdale : c’est elle qui a permis la survie de l’espèce.
Exemple : dans la nature, quand un lion se met à courir après une antilope, cette dernière prend la fuite. Le stress qu’elle vit est un bon stress puisqu’il déclenche automatiquement un mécanisme de défense qui la fait s’enfuir.

En ce qui concerne l’antilope, de deux choses l’une, ou elle arrive à échapper au lion et le stress retombe, ou elle meurt.

Dans nos sociétés modernes, c’est différent, nous sommes soumis à de nombreux stress et malheureusement ceux-ci ne peuvent pas toujours retomber.

Alors que se passe-t-il ?

Toutes nos émotions vont donc être mémorisées dans notre CCA qui stimule les aires émotionnelles (peur, colère, tristesse, dégoût…)

Chaque fois que nous vivons une situation similaire à celle déjà vécue, l’amygdale détecte les indices de menace et elle les analyse.

De plus quand l’amygdale s’active, elle provoque une libération immédiate d’un flot d’hormone de stress (cortisol).

D’un point de vue cellulaire, tout souvenir va être « consolidé », c'est-à-dire légèrement altéré chimiquement par une nouvelle synthèse de protéines qui aidera à stocker et réactualiser le souvenir.

Donc, chaque fois que nous ramenons un souvenir à notre conscience, nous réajustons sa nature chimique, et à la prochaine évocation il se présentera tel que nous l’avons modifié la dernière fois.

S’il ne provoque qu’un accès de la même peur, notre peur s’approfondit

MAIS

La route haute peut faire entendre raison à la route basse.

Si, au moment où le souvenir fait surgir la peur nous nous disons quelque chose qui lui ôte de l’intensité, le souvenir sera encodé avec moins de pouvoir.
Et progressivement nous pourrons l’évoquer sans ressentir l’accès de panique qui lui était associé.

Les cellules de notre amygdale auront REPROGRAMME le souvenir sans son conditionnement originel.

L'un des objectifs de la thérapie est donc une altération progressive des neurones liés à l'émotion acquise.










L'enfant face aux difficultés d'apprentissage


Définition

Les difficultés d’apprentissage sont des difficultés qui sont souvent temporaires, qui peuvent être corrigées et dont les causes sont multiples mais non neurologiques. Elles sont donc à distinguer des troubles d’apprentissage qui sont eux permanents et qui apparaissent souvent très tôt dans l’apprentissage.

Notre cerveau : une maison à trois étages !

Selon le neurophysicien Mac Lean, notre cerveau est comparable à une maison à trois étages :


  • Premier étage : le cerveau reptilien qui gère nos fonctions vitales (respiration, battements du cœur …).
  • Deuxième étage : le cerveau limbique ou cerveau émotionnel. Il garde en mémoire toutes les situations que nous vivons.
  • Troisième étage : le cortex qui est le siège de l’intelligence et de la réflexion. Il se divise en deux hémisphères.

Or, le cortex ne peut traiter efficacement l’information que si celle-ci lui parvient facilement. Si notre « cerveau émotionnel » est surchargé, notre cortex ne pourra que difficilement faire son travail d’analyse et de synthèse nécessaire à la résolution d’un problème. Il est donc indispensable d’alléger la charge émotionnelle de notre cerveau émotionnel pour permettre au cortex de faire son travail en toute sérénité.

Le dessin et le conte comme outils thérapeutiques


Notre cerveau émotionnel fonctionne de manière automatique et inconsciente. D’où la difficulté tant pour l’enfant, que pour l’adulte d’identifier précisément d’où proviennent ses émotions. Par le biais du dessin et du conte l’enfant se connecte à ses ressentis. En effet le langage inconscient est constitué d’images mentales et de symboles. Le dialogue qui s’installe ensuite avec l’enfant va lui permettre de véhiculer un message positif à l’inconscient , un message qui portera sur la résolution du problème.

Le mandala comme outil pédagogique


Le Mandala est un dessin organisé autour d’un centre. Il permet ainsi d’avoir accès à toutes les informations d’un seul coup d’œil.

Ensuite, il permet à l’enfant de travailler en équilibre cérébral et avec plaisir. En effet, notre cortex est composé de deux hémisphères cérébraux qui ne fonctionnent pas de la même manière. Ainsi ; l’hémisphère droit est intuitif, créatif, c’est le siège des ressentis, de l’imaginaire. L’hémisphère gauche est rationnel, logique, analytique, il gère le temps, l’espace, la parole. C’est lui qui est en permanence sollicité à l’école.

Nous avons tous un hémisphère dominant. Ainsi les enfants qui ont une dominante cerveau droit peuvent se retrouver en difficulté scolaire non pas parce qu’ils ne sont capables, mais parce qu’ils rencontrent des difficultés à s’adapter aux exigences de l’école.

Le Mandala permet aux deux hémisphères de s’exprimer et de travailler en étroite collaboration. L’enfant choisit d’abord un dessin qui lui plaît, il joue ensuite avec les couleurs, les matières, ce qui lui permet d’exprimer son côté créatif et artistique. Ensuite il organise, structure et gère dans l’espace la notion à apprendre. A l’intérieur d’un cadre structurant et rassurant, l’enfant construit son propre schéma d’apprentissage qui le conduira progressivement vers l’autonomie tout en renforçant sa confiance en lui.

Le neurofeedback comme outil d’apprentissage

Le cerveau est extraordinairement souple et il peut se transformer pour acquérir de nouvelles notions. C’est ce que l’on appelle la neuroplasticité, c'est-à-dire la capacité du cerveau à s’adapter en permanence en développant de nouveaux neurones ou de nouvelles connexions entre les neurones en réponse aux stimulations internes ou externes.
Le neurofeedback est basé sur ce principe de « neuroplasticité » et il aide le cerveau à se réorganiser de lui-même pour mieux fonctionner. En peu de temps ces changements positifs surviennent d’ordre psychique ou physique.
C’est une méthode totalement naturelle, sans stimulation du cerveau et sans effets secondaires.

A qui s'adresse le neurofeedback?

NeuroCARE / NeurOptimal N’EST PAS UNTRAITEMENT MEDICAL, mais une méthode d’apprentissage, une réparation en douceur efficace pour :

  • Les troubles de l’humeur tels que le stress, l’anxiété et les peurs, les états dépressifs, …
  • Les troubles du comportement tels que l’agressivité, la violence physique, les colères, l’impulsivité, l’hyperactivité, l’autisme, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), ...
  • Les troubles cognitifs tels que la mémoire déficiente, le manque de concentration, la désorganisation de la pensée, les troubles de l’attention, …
  • Les troubles de l’apprentissage tels que la dysphasie, la dyslexie , la dysgraphie, la dyspraxie , la dyscalculie, …
  • Les troubles physiologiques tels que les insomnies, les migraines, la fatigue chronique, les douleurs chroniques, l’énurésie, les vertiges, …


Comment se déroule une séance ?

Une séance de neurofeedback dure environ une heure. L'utilisateur s'assied confortablement devant un écran et écoute de la musique.

Tout au long de la séance, l’activité du cerveau est mesurée. De temps à autre des petites coupures se produisent dans la musique, comme des craquements sur un disque vinyle. Ces interruptions surviennent au moment précis où le logiciel détecte un changement brutal d’activité qui est l’indicateur d’un fonctionnement mal régulé.

Le cerveau, qui attendait une suite continue de sons est surpris par cet événement qu’il n’avait pas anticipé. Grâce à cet effet de surprise, la turbulence cesse et le cerveau va alors se réorganiser. A force de répétitions, les turbulences vont s’estomper ainsi que les troubles associés. Le nouvel état est durable dans le temps grâce aux mécanismes d’apprentissage neuronal.

Témoignages

Le neurofeedback pour l'insomnie.
Le neurofeedback et le syndrome de stress post traumatique
Le neurofeedback et l'hyperactivité
Le neurofeedback pour les migraines

Autre lien utile

Assosiation pour la diffusion du neurofeedback en France





Neurofeedback et handicap


Le neurofeedback sur M6

Un bel exemple de ce que le neurofeedback peut faire pour vous !


La dépression, mieux la comprendre pour mieux en sortir


"Avec le temps, le déni la colère et le marchandage se transformeront en dépression. Dans cette période, le sentiment d’abandon est amplifié et peut sembler insoutenable. Dans cette période, il n’est pas rare que les sujets perdent leur confiance et leur espoir. Mais ce mal-être fini par aboutir, avec le temps, à la phase finale de l’acceptation. Le sujet accepte que ce qu’il a perdu ne pourra lui revenir, mais que sa vie continue malgré tout quand bien même elle sera très différente." Extrait de "Skins"


Comme le montre cette citation, il faut du temps pour faire face aux difficultés que la vie met sur notre chemin. Nous passons par différentes phases difficiles au cours desquelles nous nous sentons seuls même si nous sommes entourés. Mais avec le temps, nous arrivons à la phase de l’acceptation, l’étape clé qui permet la mise en place de « la résilience », cette capacité pour chaque être humain de retrouver son équilibre après avoir subi un traumatisme.

Si cette acceptation est impossible et que l’épisode dépressif se prolonge il convient de s’interroger sur d’autres causes possibles en appliquant le proverbe sénégalais qui dit : « quand tu ne sais plus où tu vas, retourne-toi et regarde d’où tu viens ».

En effet, le traumatisme a peut-être ravivé une blessure ancienne, qui se situe dans notre enfance ou notre adolescence et c’est donc notre « enfant intérieur » qui exprime aujourd’hui sa souffrance. Et dans ce cas, nous avons beau essayer de nous « raisonner », de nous « secouer », de « prendre de bonnes résolutions », rien n’y fait. Quelque chose de plus fort que nous, nous en empêche. Et pour cause, ce « quelque chose » est inconscient, et tant que ce « quelque chose » n’aura pas été entendu, il restera aux commandes et nous aurons de la difficulté à aller vers une situation plus confortable.

Heureusement, nous avons tous la possibilité de saisir cette « opportunité » qui s’offre à nous de nous écouter vraiment, d’aller à la rencontre de nos émotions et de nous autoriser à les exprimer pour libérer cet « enfant » qui vit en nous. En prenant conscience des blocages présents au plus profond de nous, nous nous mettons non seulement à l’écoute de « cet enfant », mais nous développons aussi notre capacité à prendre du recul face à la situation ; ainsi nous pouvons changer de regard et avoir accès à d’autres solutions qui ne nous étaient pas apparues jusqu’alors.

Vous qui lisez cet article, si vous, ou l’un de vos proches, êtes actuellement dans cette situation, restez confiants. Des solutions existent. A vous de trouver les outils qui vous conviennent.

Si vous souhaitez en parler, je suis à votre disposition pour vous recevoir lors d’un premier entretient gratuit.

Pour plus d'informations je vous conseille le livre de Moussa Nabati : "La dépression, une épreuve pour grandir".



La résilience ou la capacité à surmonter les épreuves


Deuil, maladie, séparation, licenciement... Comment se reconstruire après avoir subi un traumatisme sans tomber dans la dépression ? C’est ce que l’on appelle la résilience.

Ce terme emprunté à la physique est la capacité pour un corps de retrouver sa structure initiale après avoir subi un choc. En psychologie, ce terme désigne la capacité d’un individu à surmonter les épreuves de l’existence voire même à en sortir grandi.

C’est Boris Cyrulnik avec son livre « Un merveilleux malheur » qui faire connaître le concept de résilience. Selon lui il existe des conditions nécessaires à cette capacité à résister aux difficultés de la vie. Ainsi, ceux qui ont connu une sécurité affective dans les premières années de leur vie seront plus enclins à établir des relations qui les aideront à se construire.

Mais d’autres ressources permettent la mise en place de la résilience. Il s’agit notamment des mécanismes de défense (le déni, le clivage …), l’humour qui dédramatise, la mise en mots, en écrivant, en mettant en scène, en faisant appel à une oreille attentive, l’altruisme qui permet d’oublier son malheur en se dévouant pour les autres …L’essentiel étant que la personne se sente acteur de sa vie.

Mais la résilience dépend aussi du soutien que la personne rencontre dans son environnement familial et social. La résilience ne se construit pas que de l’intérieur, le contact avec l’extérieur est un moyen de lui montrer qu’il n’est pas seul dans son malheur, ce qui lui permet de trouver l’énergie nécessaire pour se reconstruire, trouver un sens à sa vie et renforcer l’estime de soi.

La résilience est donc un processus accessible à tous, il n’est pas dépendant de notre histoire personnelle. L’être humain a en lui les ressources nécessaires pour se sortir de situations difficiles, s’il accepte de vivre ce moment difficile et s’il attrape la main tendue par quelqu’un de son entourage la reconstruction est possible ; car comme l’écrit Boris Cyrulnik « Le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres ».

En effet, quand la personne trouve une oreille attentive et bienveillante à qui elle raconter son histoire afin de permettre l’expression des émotions vécues pendant le drame, elle peut transformer les événements en une histoire dont elle est le personnage central, ce qui lui permet de devenir active par rapport à l’événement subi.


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