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Les pouvoirs de transformation de notre cerveau


Notre cerveau : une maison à trois étages !



Selon le neurophysicien Mac Lean, notre cerveau est comparable à une maison à trois étages :

Premier étage : le cerveau reptilien qui gère nos fonctions vitales (respiration, battements du cœur …).

Deuxième étage : le cerveau limbique ou cerveau émotionnel. Il garde en mémoire toutes les situations que nous vivons.

Troisième étage : le cortex qui est le siège de l’intelligence et de la réflexion. Il se divise en deux hémisphères.

Or, le cortex ne peut traiter efficacement l’information que si celle-ci lui parvient facilement.

Si notre « cerveau émotionnel » est surchargé, notre cortex ne pourra que difficilement faire son travail d’analyse et de synthèse nécessaire à la résolution d’un problème. Il est donc indispensable d’alléger la charge émotionnelle de notre cerveau limbique pour permettre au cortex de faire son travail en toute sérénité.


Que nous apprennent les neurosciences ?

Comment interagissent nos deux cerveaux ?

Dès l'entrée des stimuli sensoriels à l'intérieur du reptilien, le traitement s'effectue selon un registre de sécurité ou d'insécurité, c'est-à-dire en évaluant s'ils constituent une menace pour notre intégrité physique ou psychologique. Le système limbique prend le relais et appréhende les stimuli qui lui parviennent à partir d'un registre de plaisir ou de déplaisir, en cherchant dans sa mémoire pour leur donner une signifiance. L'information parvient finalement au cortex qui la traite en s'appuyant sur un registre d'adaptabilité pour arriver à en comprendre le sens.



L’amygdale, c’est elle qui a permis la survie de l’espèce.
Exemple : dans la nature, quand un lion se met à courir derrière une antilope, celle dernière prend la fuite. Le stress qu’elle vit est un bon stress puisqu’il déclenche automatiquement un mécanisme de défense qui la fait s’enfuir.

En ce qui concerne l’antilope, de deux choses l’une, ou elle arrive à échapper au lion et le stress retombe, ou elle meurt.

Dans nos sociétés modernes, c’est différent, nous sommes soumis à de nombreux stress et malheureusement celui-ci ne peut pas toujours retomber.

Alors que se passe-t-il ?

Comme nous venons de le voir, le 1er mécanisme de défense c’est



Quelles conséquences sur notre cerveau ?

Toutes nos émotions vont donc être mémorisées dans notre CCA qui stimule les aires émotionnelles (peur, colère, tristesse, dégoût…)

Chaque fois que nous vivons une situation similaire à celle déjà vécue, l’amygdale détecte les indices de menace et elle les analyse.

De plus quand l’amygdale s’active, elle provoque une libération immédiate d’un flot d’hormone de stress (cortisol).

D’un point de vue cellulaire, tout souvenir va être « consolidé », c'est-à-dire légèrement altéré chimiquement par une nouvelle synthèse de protéines qui aidera à stocker et réactualiser le souvenir.

Donc, chaque fois que nous ramenons un souvenir à notre conscience, nous réajustons sa nature chimique, et à la prochaine évocation il se présentera tel que nous l’avons modifié la dernière fois.

S’il ne provoque qu’un accès de la même peur, notre peur s’approfondit

MAIS

La route haute peut faire entendre raison à la route basse.

Si, au moment où le souvenir fait surgir la peur nous nous disons quelque chose qui lui ôte de l’intensité, le souvenir sera encodé avec moins de pouvoir.

Et progressivement nous pourrons l’évoquer sans ressentir l’accès de panique qui lui était associé.

Les cellules de notre amygdale auront REPROGRAMME le souvenir sans son conditionnement originel.

(l’un des objectifs de la thérapie pourrait donc être une altération progressive des neurones liés à la peur acquise).

Espoir de changement

Nous savons aujourd’hui que notre cerveau est « plastique » c'est-à-dire qu’il évolue continuellement en fonction de nos expériences. Il peut être profondément modifié à la suite d’un entraînement spécifique, l’apprentissage d’un instrument de musique ou d’un sport, par exemple.

En effet, les premières connections effectuées dans un circuit neural se renforcent chaque fois que la même fréquence se répète et ses voies finissent par être si solides qu’elles deviennent l’itinéraire automatique et qu’un nouveau circuit est mis en place.

Le cerveau et la moelle épinière contiennent des cellules souches qui se transforment en neurones au rythme de 1000 par jour.
Une fois formé, un nouveau neurone migre jusqu’à sa position dans le cerveau et en un mois se développe jusqu’à former 1000 connexions avec d’autres neurones.

Pendant les 4 mois suivants, il affine ses connexions. Une fois le chemin tracé, ils se fixent et dès que le courant passe entre les neurones, le câblage est établi.

Au cours de ces 4 à 5 mois on comprend donc (vu ce qui a été expliqué avant) que l’expérience personnelle dicte au neurone avec quels autres neurones il va se connecter. Et plus l’expérience se répète, plus l’habitude s’installe et plus la connectivité qui en résulte est grande.

Le cerveau humain contient une telle quantité de circuits dans un espace tellement restreint qu’il s’exerce une pression continuelle pour ELIMINER les connexions devenues inutiles et laisser place à d’autres plus nécessaires.

USE IT OR LOSE IT !

On peut donc apprendre à être résilient en étant exposé à une menace, à un stress compatible avec notre aptitude à le gérer.

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